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INSPIREZ-VOUS LA BULLE DE DETENTE PRESENTATION DE LA SOPHROLOGIE ET LA RELAXATION POUR TOUT CEUX QUI SOUHAITENT FAIRE LE CHEMIN VERS LA CONSCIENCE ET L 'EXPLORATION DE LEUR MONDE INTERIEUR EN VUE DU BIEN ETRE ET DE L'HARMONIE .EQUILIBRE ET DEVELOPPEMENT PAR LA RELAXATION .La plus grande révolution de notre génération est la découverte que l'être humain, en changeant l'attitude de ses pensées intérieures, peut changer les aspects extérieurs de sa vie. William James (1842-1910) Lien vers mon blog poésie et photos http://inspirationphotoinstacomment.over-blog.com/

Une nouvelle "partie du corps" découverte dans nos poumons

Article édité dans https://news.maxisciences.com/

 

 

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Nature, une équipe de chercheurs évoque sa découverte d'un tout nouveau type de cellules, caché au fond de nos poumons. Ces dernières auraient une importance capitale pour notre système respiratoire.

Le corps humain est sans nul doute l'une des machines les plus complexes et intéressantes qui soit. Et qui continue aujourd'hui encore à nous révéler de nouveaux secrets.

Dans une étude publiée le 30 mars dans la revue Nature, une équipe de chercheurs explique avoir mis au jour un tout nouveau type de cellules se cachant à l'intérieur des ramifications creuses de nos poumons, et dont le rôle pourrait bien être vital dans le bon fonctionnement du système respiratoire.

Mieux : les scientifiques estiment même que ces cellules pourraient nous offrir de nouvelles opportunités de traitements pour inverser les effets de certaines maladies, notamment celles liées au tabagisme.

Les RAS, cellules sécrétoires des voies respiratoires

Jusqu'à présent, le système respiratoire humain étaient principalement étudié en laboratoire via des modèles appartenant aux souris, assez peu fiables étant donnée les importantes différences entre les deux espèces. "On sait depuis un certain temps que les voies respiratoires du poumon humain sont différentes de celles de la souris", abonde l'auteur principal de l'étude Edward Morrisey, professeur à la Perelman School of Medicine de l'Université de Pennsylvanie, interrogé par Live Science.

Mais grâce à des technologies émergentes, l'équipe emmenée par le professeur américain a pu effectuer des prélèvements de tissus pulmonaires issus de donneurs humains en bonne santé et analyser les gènes dans les cellules individuelles.

Des recherches qui ont mené les scientifiques à découvrir un nouveau type de cellules appelé cellules sécrétoires des voies respiratoires (RAS), retrouvées dans les bronchioles, de minuscules ramifications creuses situées au coeur de nos poumons et se terminant par des alvéoles.

Quels rôles remplissent ces cellules ?

Quel est le rôle de ces cellules dans notre système respiratoire ? En premier lieu, elles sécrètent des molécules qui maintiennent la présence du mucus qui tapisse les bronchioles, afin de maximiser l'efficacité des poumons.

Dans un second temps, elles peuvent servir de cellules progénitrices pour les cellules alvéolaires de type 2 (AT2), un type spécial d'alvéoles qui sécrètent un produit chimique utilisé en partie pour réparer d'autres alvéoles endommagées. Pour compléter, une cellule progénitrice est une cellule capable de se différencier en un autre type de cellule, à la manière d'une cellule souche.

"Les cellules RAS sont ce que nous avons appelé des progéniteurs facultatifs", explique Edward Morrisey. "Ce qui signifie qu'elles agissent à la fois comme des cellules progénitrices et ont également des rôles fonctionnels importants dans le maintien de la santé des voies respiratoires."

De futurs traitements déjà envisagés ?

Et l'être humain n'est d'ailleurs pas la seule espèce à bénéficier de ces cellules RAS. Les chercheurs en ont également découvert chez les furets, et estiment que la plupart des mammifères de taille égale ou supérieure sont susceptibles d'en avoir dans leurs poumons.

 

Et les recherches de l'équipe ont aussi apporté l'espoir de futurs traitements qui pourraient reposer sur ces RAS. Par exemple pour la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), qui se traduit notamment par une dégénérescence progressive des tissus pulmonaires, ou la Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), à l'origine de lésions des bronchioles entraînent une limitation des échanges gazeux. Mais de multiples recherches devront encore être menées sur la question.

"Nous ne savons vraiment pas si cette découverte pourrait encore conduire à un remède potentiel contre la MPOC", a déclaré Morrisey. "Cependant, étant donné que la MPOC est une maladie que nous connaissons très peu, toute nouvelle idée devrait aider le domaine à commencer à réfléchir à de nouvelles approches thérapeutiques qui pourraient conduire à de meilleurs traitements."

 

 

 

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