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INSPIREZ-VOUS LA BULLE DE DETENTE PRESENTATION DE LA SOPHROLOGIE ET LA RELAXATION POUR TOUT CEUX QUI SOUHAITENT FAIRE LE CHEMIN VERS LA CONSCIENCE ET L 'EXPLORATION DE LEUR MONDE INTERIEUR EN VUE DU BIEN ETRE ET DE L'HARMONIE .EQUILIBRE ET DEVELOPPEMENT PAR LA RELAXATION .La plus grande révolution de notre génération est la découverte que l'être humain, en changeant l'attitude de ses pensées intérieures, peut changer les aspects extérieurs de sa vie. William James (1842-1910) Lien vers mon blog poésie et photos http://inspirationphotoinstacomment.over-blog.com/

AÏE DOULEUR

La douleur est-elle toujours la même?

Non. Les douleurs peuvent être différentes. Il existe deux principaux types de douleur : aiguë et chronique.

La douleur aiguë découle en général d’une blessure, d’une chirurgie ou d’un cancer, et elle sert à nous protéger. Lorsque le tissu est endommagé, les terminaisons nerveuses libres de la peau envoient des signaux au cerveau par la moelle épinière. À son tour, le cerveau transmet des signaux à l’organisme afin qu’il réagisse à la douleur, par exemple en retirant sa main d’un poêle chaud.

La douleur chronique est une douleur qui persiste pendant plus de trois mois, soit au-delà du moment où une blessure devrait être cicatrisée. La douleur chronique peut être intermittente (par crise) ou persistante (plus de12 heures par jour), et peut être considérée comme une maladie en soi.

Il est important de comprendre que la douleur chronique n’est pas seulement une douleur aiguë qui se prolonge. Contrairement à la douleur aiguë qui avertit votre organisme d’une blessure, la douleur chronique ne joue aucun rôle précis. Bien que la douleur aiguë peut mener à la douleur chronique si elle n’est pas traitée, par exemple suite à une chirurgie, les causes les plus fréquentes sont l’arthrose et la lombalgie.

Un autre type de douleur chronique s’appelle la douleur neuropathique qui résulte d’une maladie ou d’une blessure au système nerveux central.

Plusieurs maladies courantes peuvent causer des changements au système nerveux qui causent de la douleur. Le zona, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux en sont de fréquents exemples.

 

Quels sont les effets de la douleur sur l’organisme? Puis-je faire quelque chose?

La douleur peut avoir des effets nuisibles sur l’organisme. Elle peut affecter le bien-être mental, les habitudes de sommeil, les relations, la capacité de travailler, la posture et la mobilité. Elle influe souvent sur le style de vie.

Elle peut vous empêcher de faire de l’exercice, soit par crainte d’une nouvelle blessure ou parce que le fait de bouger augmente la douleur. Toutefois, l’exercice régulier permet d’augmenter la robustesse, l’endurance et la flexibilité, ce qui peut vous aider à reprendre des activités que vous ne pouviez faire à cause de la douleur. Les programmes d’exercice sont utiles aux personnes souffrant d’une douleur au dos, de fibromyalgie, d’une douleur au cou et d’autres troubles de la douleur.

  • Si vous décidez d’entreprendre un programme d’exercice, commencez très lentement. Si la douleur augmente, n’abandonnez pas votre programme, mais diminuez un peu vos efforts (période plus courte et moins intense). Dans certains cas, les conseils d’un professionnel qualifié pour travailler avec la douleur chronique, comme un physiothérapeute, seront importants.
  • Le rythme est un terme utilisé pour décrire l’équilibre entre l’activité et le repos, et constitue un aspect important de la prise en charge de la douleur chronique. Bien qu’il soit très important de commencer à faire de l’exercice et d’en augmenter lentement le niveau, il importe aussi de se reposer entre les activités et de ne pas se surmener au point d’atteindre un seuil de douleur trop élevé. Les jours où vous vous sentez mieux, soyez réaliste et évitez d’en faire trop.
  • La natation est utile aux personnes souffrant de la douleur, car c’est un exercice qui est doux pour les articulations, les os et les muscles endoloris. Vous pouvez commencer une routine à la piscine en marchant dans l’eau jusqu’à la taille ou en vous exerçant à flotter sur le dos. Une fois à l’aise dans l’eau, vous pouvez essayer la nage en longueur ou suivre un cours de natation. Un grand nombre de piscines publiques et de centres communautaires offrent des cours de natation ou d’aquaforme. Certains s’adressent tout spécialement aux personnes souffrant d’une douleur au dos ou d’arthrite.
  • À l’instar d’autres formes d’exercice, le yoga peut provoquer la libération des propres antidouleurs de l’organisme : les endorphines. Une part importante de la pratique du yoga consiste à devenir conscient de sa respiration. Lorsque vous inhalez, vos muscles se contractent, et lorsque vous expirez, ils se relâchent. En vous exerçant à la respiration lente du yoga léger, vous expirez lentement pendant une plus longue période, ce qui permet un meilleur relâchement des muscles. Vous pouvez participer à une classe de yoga ou essayer une vidéo ou un DVD de yoga à la maison.

Le ROM (Range Of Motion) Dance Program est un exercice léger, spécialement conçu pour les personnes souffrant de la douleur. Il fait souvent partie des cliniques spécialisées dans le traitement de la douleur. Il s’agit d’une série d’exercices à partir d’un poème, qui permettent de bouger lentement toutes les articulations du corps et favorisent la relaxation, l’imagination et la vivacité d’esprit. Pour commander ce programme, vous pouvez :

  • Visiter le site taichihealth.com et cliquer sur « ROM Dance Program » dans le haut de la page, ou
  • Appeler le 1-800-488-4940, ou
  • Écrire à Tai Chi Health, 408 S Baldwin St. Madison,
    WI USA 53703.

Avoir une bonne posture est une façon importante de prévenir la douleur. De nombreuses personnes développent une douleur au dos et au cou en travaillant à l’ordinateur. Voici des conseils pour se doter d’un bon poste de travail informatisé :

  • Utiliser une chaise ajustable dont le dossier correspond à la courbe de votre colonne vertébrale. Des oreillers de dossier sont offerts dans les pharmacies et peuvent aider à soutenir le bas du dos.
  • Lorsque vous êtes assis, vos genoux devraient être au même niveau ou plus bas que vos hanches. Vos pieds devraient toucher le sol. Sinon, vous devriez utiliser un repose-pieds pour que vos genoux soient au même niveau que vos hanches.
  • Vos hanches et vos épaules devraient être alignées lorsque vous êtes assis. Regardez toujours votre zone travail avec le dos droit et non courbé. Votre chaise devrait être assez élevée pour que vos coudes soient à un angle de 90 degrés et que vos poignets demeurent souples, et non pliés. Prenez régulièrement des pauses pour vous étirer et marcher si vous êtes assis dans une chaise de bureau durant des périodes prolongées.

 

 

 

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Comment puis-je améliorer mon sommeil?

Il est très courant que les personnes souffrant de la douleur aient des problèmes de sommeil. Certaines ont de la difficulté à s’endormir, tandis que d’autres se réveillent souvent la nuit ou trop tôt le matin, et ne peuvent se rendormir. Voici quelques conseils si vous éprouvez de la difficulté à dormir.

Essayez de modifier votre environnement. Achetez quelques oreillers de plus si vous avez une douleur au dos. Un oreiller entre les genoux aide souvent en position couchée sur le côté, les jambes pliées. Avez-vous un matelas qui vous convient? Y a-t-il trop de lumière ou de bruit autour de vous? Il est possible d’acheter des bouchons d’oreille ou d’en faire fabriquer par un audiologiste, comme les bouchons d’oreille modifiés pour les musiciens.

Faire de l’exercice pendant la journée peut vous aider à vous assurer d’être fatigué physiquement au moment du coucher. Les personnes souffrant de la douleur sont souvent moins actives pendant la journée, parce que la douleur les garde au lit ou assises. L’exercice régulier peut aider, mais évitez d’en faire au cours des deux heures
précédant le coucher.

Les mauvaises habitudes sont tenaces. Vous pouvez trouver difficile de dormir si votre chambre est associée au travail, à des inquiétudes, à la télévision, à des assoupissements pendant la journée et à l’incapacité de dormir. En général, votre chambre ne devrait être réservée qu’au sommeil et aux activités sexuelles. Si vous ne pouvez dormir, levez-vous et quittez votre chambre. De la sorte, vous n’associerez pas votre lit à l’agitation qui vous empêche de dormir.

Un horaire régulier et une routine pour se préparer au coucher favorisent un meilleur sommeil. N’allez au lit que lorsque vous avez sommeil. N’y allez pas uniquement parce que c’est l’heure habituelle à laquelle vous vous couchez ou parce que votre partenaire est fatigué. Attendez que vos paupières commencent à tomber ou que vous soyez vraiment détendu.

Évitez la caféine du cola, du café, du thé ou d’autres boissons dans l’après-midi et en soirée.

Essayez d’écouter de la musique douce, de faire de la méditation ou de respirer doucement et profondément.

Votre oreiller ne devrait pas être sous vos épaules lorsque vous êtes couché. Votre oreiller devrait être suffisamment épais pour permettre à votre tête de demeurer alignée avec votre corps. Donc, si vous dormez sur le côté, votre oreiller devrait être près de deux fois plus épais pour être aligné avec votre corps. Ne vous appuyez pas sur des oreillers pour lire au lit ou regarder la TV pour relaxer. C’est une mauvaise position pour votre cou.

Discutez de votre nouvelle routine de sommeil avec votre famille ou votre partenaire afin qu’ils comprennent que vous essayez de modifier vos habitudes.

 

 

Y a-t-il un lien entre la douleur, le stress et la dépression? Comment puis-je diminuer mon stress?

Pain Centred Life

La douleur chronique ou persistante perturbe votre vie, diminue votre capacité de supporter le stress, affaiblit votre système immunitaire et peut occasionner beaucoup d’anxiété, de colère et de symptômes dépressifs. La dépression est l’un des problèmes les plus fréquents chez les personnes souffrant de douleur chronique. Lorsque la douleur entraîne une perte d’autonomie ou de mobilité qui réduit la participation aux activités sociales, le risque de dépression augmente considérablement. Si vous croyez que vous souffrez de dépression, il est très important d’en discuter avec votre médecin.

Votre cerveau peut transmettre à votre corps des signaux qui peuvent influer sur la façon dont vous ressentez la douleur. Ces signaux utilisent des substances chimiques, similaires à la morphine (les endorphines), que le corps produit naturellement. Les exercices de relaxation avec visualisation peuvent vous aider à tirer profit de ces endorphines pour surmonter la douleur et le stress qu’elle occasionne.

Voici les étapes à suivre :

  • Visitez notre site Web et téléchargez la vidéo.
  • Assoyez-vous confortablement dans une pièce tranquille.
  • Prenez trois grandes respirations. Sentez l’air pénétrer par votre nez lorsque vous inspirez, puis sortir de votre corps lorsque vous expirez. Écoutez le son que cela fait.
  • Pensez à un endroit où vous vous sentez vraiment en sécurité et en contrôle de votre douleur. Ce pourrait être la plage où vous avez passé vos dernières vacances ou votre maison, assis près d’une fenêtre, par exemple. Imaginez-vous à cet endroit au moment présent. Imaginez ce qu’on ressent à cet endroit, le vent dans les cheveux ou la chaleur du soleil sur le visage.
  • Continuez à respirer profondément.
  • Concentrez-vous maintenant sur votre corps. Portez attention à votre douleur. De quelle couleur est-elle? Orange vif? Gris sombre? Imaginez où se trouve cette couleur sur votre corps.
  • En respirant lentement, tentez de contrôler cette couleur. Voyez-là devenir de plus en plus claire à chaque respiration. Sentez la douleur s’estomper, petit à petit, lorsque vous expirez. Voyez comment la couleur diminue de taille au fur et à mesure que vous inspirez et expirez.
  • Imaginez que les parties de votre corps où la douleur est la moins présente s’étendent et diminuent l’intensité de votre douleur.
  • Imaginez-vous en contrôle de votre douleur, ici même, à votre endroit sécuritaire. Prenez encore quelques grandes respirations. Sentez l’air pénétrer par votre nez lorsque vous inspirez, puis sortir de votre corps lorsque vous expirez.
  • Imaginez cette couleur douce qui vous indique que vous contrôlez votre douleur. Demeurez à cet endroit sécuritaire pendant un certain temps, en écoutant votre respiration, puis ouvrez les yeux lorsque vous serez prêt.
  • Vous pouvez répéter cet exercice plusieurs fois par jour, si vous en sentez le besoin. Il peut être utile que quelqu’un vous le lise. Essayez-le au moment où la douleur commence. N’attendez pas qu’elle soit trop forte. Cet exercice est l’un
    des outils que vous pouvez utiliser pour demeurer en contrôle de votre douleur. Plus vous le ferez, plus il deviendra puissant. Si vous n’obtenez pas de résultats les premières fois, persévérez.

La relaxation à l’aide de la musique :

Vous pouvez écouter de la musique comme exercice de relaxation. Choisissez une musique qui vous fait vous sentir bien. Certaines personnes préfèrent de la musique instrumentale. D’autres apprécient les sons de la nature. Trouvez une pièce tranquille et
installez-vous confortablement. Prenez trois grandes respirations. Sentez l’air pénétrer par votre nez lorsque vous inspirez, puis sortir de votre corps lorsque vous expirez. Allumez votre chaîne stéréo ou mettez vos écouteurs, et écoutez la musique que vous avez choisie. Vous pouvez fermer les yeux, si vous le souhaitez. Essayez de vous concentrer sur la musique et de ne penser à rien.

Vous pouvez demeurer dans cette position pendant vingt minutes, si vous le voulez. C’est un autre outil que vous pouvez utiliser quotidiennement pour contrôler la douleur.

 

 

Comment devrais-je parler aux professionnels de la santé de ma douleur?

Devrais-je essayer d’ignorer ma douleur?

Non! On sait aujourd’hui que la douleur devrait être traitée, plutôt qu’ignorée. Une bonne prise en charge de la douleur peut permettre à l’organisme de guérir et vous permettre de reprendre vos activités normales, ce qui améliore la qualité de vie.

Qui puis-je consulter?

De nombreuses personnes peuvent vous aider à prendre en charge la douleur persistante. Certaines infirmières se spécialisent dans le soulagement de la douleur, tout comme certains médecins, physiothérapeutes, ergothérapeutes et psychologues. La physiothérapie, les consultations psychologiques, les cours sur la douleur, la méditation et les groupes d’entraide peuvent tous jouer un rôle. Vous pouvez aussi demander à votre médecin de famille qu’il vous dirige vers un spécialiste, si la douleur persiste.

Le traitement de la douleur exige un partenariat entre vous et vos professionnels de la santé. Voici quelques conseils pour ce partenariat :

  • Tenez un journal de la douleur en prenant note de son intensité, du moment où vous l’avez éprouvée, des mesures que vous avez prises pour la soulager et l’effet obtenu. Il est utile d’y inscrire les médicaments que vous avez pris et vos activités. Écrivez également tout ce qui, selon vous, aggrave ou améliore votre douleur. Cela peut vous aider au moment de parler à votre médecin de votre douleur. (Vous pouvez télécharger une copie du journal de la douleur à www.canadianpaincoalition.ca.)
  • Décrivez votre douleur en utilisant des mots comme élancement, lancinant, intense, douloureux, picotement, faible, oppressant, etc.
  • Évaluez votre douleur sur une échelle de 0 à 10, où le chiffre 0 fait référence à l’absence de douleur et le chiffre 10, à la pire douleur que vous pouvez imaginer.
  • Inscrivez ce que vous avez essayé, ce qui vous aide, ce qui empire la douleur.
  • Rappelez-vous que vous êtes le spécialiste en ce qui concerne votre corps. Vous avez le droit d’être entendu lorsque vous parlez de votre douleur.
  • Allez à vos visites médicales en compagnie d’un membre de la famille ou d’un ami afin de ne manquer aucune information importante.
  • Continuez de prendre vos médicaments comme ils sont prescrits, et discutez de toute inquiétude ou des effets secondaires avec votre équipe de soins de santé.
  • Rappelez-vous que vous avez le droit de refuser un traitement. Vous avez aussi le droit de faire évaluer régulièrement votre douleur et de faire ajuster votre traitement si la douleur n’est pas soulagée.

 

 

Que puis-je faire, en plus de prendre des médicaments, pour soulager ma douleur?

La gestion de la douleur est plus efficace lorsqu’elle allie la médication et d’autres stratégies non pharmacologiques, comme les suivantes :

Massage – Visitez un massothérapeute ou trouvez un ami qui est disposé à vous donner un massage. Si l’endroit où vous éprouvez de la douleur est trop sensible pour être massé (ou si la peau est éraflée), un massage des mains ou des pieds peut être tout aussi relaxant. Planifiez un moment où vous recevrez chaque jour un massage, soit juste avant le moment où votre douleur augmente en général ou lorsque vous éprouvez de l’anxiété. Un massage à l’huile ou à l’aide d’une lotion permet de garder la peau glissante à l’endroit qui est massé. On doit faire de longs mouvements fermes et masser chaque doigt ou orteil séparément. Dites à la personne qui vous masse ce qui vous fait du bien et demandez-lui d’arrêter si la douleur augmente.

Chaleur – La chaleur est en général ce qu’il y a de mieux pour réduire les courbatures ou les crampes, parce qu’elle aide à relaxer les muscles tendus. Essayez un sac chauffant rempli de grains, qui peut être réchauffé dans un four à micro-ondes. Suivez les instructions du fabricant qui figurent sur le sac, afin d’éviter les brûlures.

Froid – Le froid est généralement recommandé pour soulager la douleur causée par une blessure, comme une entorse, parce qu’elle réduit l’enflure et l’inflammation. Utilisez un sac réfrigérant ou un sac de légumes congelés enveloppé dans une serviette ou une taie d’oreiller, pendant 10 à 15 minutes, entre trois et quatre fois par jour. Voici un exemple de recette de sac réfrigérant : 1/3 de tasse d’alcool à friction, 2/3 de tasse d’eau. Versez le tout dans un sac de plastique. Placez le sac au congélateur jusqu’à ce que son contenu ressemble à de la neige fondue. Couvrez-le d’une serviette ou d’une taie d’oreiller. Vous pouvez utiliser un bandage élastique de 6 pouces pour enrouler le sac autour de la partie de votre corps qui a besoin d’être soulagée. (N’appliquez pas de froid si la peau est éraflée ou si la circulation sanguine se fait mal).

Crèmes topiques – Les crèmes analgésiques topiques peuvent être utiles pour soulager certains types de douleur, comme l’arthrite ou la lombalgie. Certaines crèmes contiennent du salicylate de méthyle (similaire à l’aspirine®), d’autres du menthol ou encore de la capsaicine, dérivé du piment du Chili.

 

 

Et qu’en est-il des antidouleur?

Dois-je attendre que la douleur soit très forte avant de prendre mes antidouleurs?

Non! Ils constituent une part importante du traitement de la douleur. Il est important de traiter la douleur le plus tôt possible. Le fait de maîtriser la douleur dès ses débuts aide à éviter un cycle de stress et une augmentation de la douleur. Ces médicaments sont plus efficaces lorsque la douleur est moins forte. N’attendez pas que la douleur soit insupportable avant de prendre votre médicament.

Quels sont les médicaments disponibles?

La douleur légère peut souvent être contrôlée à l’aide d’un médicament en vente libre. La douleur modérée à forte nécessite un médicament sur ordonnance. Il existe de nombreux types de médicament, dont les analgésiques et des médicaments qui sont efficaces en association avec des analgésiques. Parlez à votre médecin afin de déterminer quel est le meilleur choix pour vous. Discutez avec votre médecin et votre pharmacien des médicaments que vous utilisez pour contrôler votre douleur. Il est important pour eux de surveiller la combinaison des médicaments, y compris les produits en vente libre et les préparations à base de plantes.

La douleur légère ou modérée est souvent traitée initialement avec l’acétaminophène et des anti-inflammatoires ou AINS comme l’ibuprofène, le naproxen et le diclofénac, entre autres. Des relaxants musculaires en association avec un analgésique, des crèmes topiques analgésiques et des produits à friction peuvent également être efficaces. Deux autres médicaments, appelés méloxicam et célécoxib sont souvent utilisés parce qu’ils sont moins susceptibles de causer des ulcères comparativement aux AINS. Bien que ces médicaments soient efficaces, on doit les utiliser avec prudence chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires, comme l’angine, et chez les patients présentant des facteurs de risque, comme un taux élevé de cholestérol et le tabagisme.

  • On peut traiter la douleur modérée ou forte avec le tramadol, la codéine et de puissants opiacés comme l’oxycodone.
  • La douleur neuropathique est traitée différemment. Des médicaments comme des antidépresseurs et des anticonvulsivants, ainsi que des analgésiques comme le tramadol, sont fréquemment utilisés. Discutez de ces options avec votre médecin ou votre infirmière.

Qu’en est-il de l’accoutumance?

L’accoutumance aux opioïdes utilisés pour traiter la douleur chronique peut survenir, mais elle est, à vrai dire, peu courante. La douleur chronique s’étend sur une longue période. C’est pourquoi un grand nombre de personnes ont quotidiennement recours à des analgésiques opioïdes pour prendre en charge leur douleur. La dépendance physique aux opioïdes pour soulager la douleur n’est pas une accoutumance. Elle survient lorsqu’on prend un grand nombre de médicaments, et non uniquement ceux contre la douleur. Elle se résout par une diminution graduelle de la dose jusqu’à l’arrêt complet de ces médicaments. Votre médecin vous aidera dans ce processus.

Il est plus probable qu’une dépendance aux opioïdes survienne si vous, ou un parent, un frère ou une soeur, avez des antécédents d’accoutumance à une autre substance, comme l’alcool. Les opioïdes à libération lente sont moins susceptibles de causer une accoutumance que les formes à action rapide. Votre médecin peut vous aider à passer à un type d’opioïde à libération lente, s’il semble que vous aurez besoin d’opioïdes pendant une longue période.

Si vous prenez des opiacés, il est possible que vous ayez de la constipation. Si vous souffrez de lombalgie, il est important de ne pas trop forcer lorsque vous allez à la selle. Un bon remède naturel est de mélanger en parties égales de la compote de pommes, du jus de prunes et du son et de le garder au réfrigérateur. Prenez une cuillérée à table par jour. Parlez à votre médecin ou à votre pharmacien si votre constipation ne s’améliore pas ou s’aggrave.

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