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INSPIREZ-VOUS LA BULLE DE DETENTE PRESENTATION DE LA SOPHROLOGIE ET LA RELAXATION POUR TOUT CEUX QUI SOUHAITENT FAIRE LE CHEMIN VERS LA CONSCIENCE ET L 'EXPLORATION DE LEUR MONDE INTERIEUR EN VUE DU BIEN ETRE ET DE L'HARMONIE .EQUILIBRE ET DEVELOPPEMENT PAR LA RELAXATION .La plus grande révolution de notre génération est la découverte que l'être humain, en changeant l'attitude de ses pensées intérieures, peut changer les aspects extérieurs de sa vie. William James (1842-1910) Lien vers mon blog poésie et photos http://inspirationphotoinstacomment.over-blog.com/

système immunitaire

Le système immunitaire : qu'est-ce que c'est?

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Les organes du système immunitaire

Invisible à nos yeux, il assure pourtant la garde, de jour comme de nuit. Que ce soit pour guérir une otite ou un cancer, le système immunitaire est essentiel.

Le système immunitaire est fait d’un système d’interactions complexes mettant en oeuvre de nombreux organes, cellules et substances différentes. La majorité des cellules ne se trouvent pas dans le sang, mais plutôt dans un ensemble d’organes appelés organes lymphoïdes.

  • La moelle osseuse et le thymus. Ces organes produisent les cellules immunitaires (les lymphocytes).
  • La rate, les ganglions lymphatiques, les amygdales et les amas de cellules lymphoïdes situés sur les muqueuses des voies digestives, respiratoires, génitales et urinaires. C’est habituellement dans ces organes périphériques que les cellules sont appelées à réagir.

La rapidité d’action des défenses immunitaires est extrêmement importante. Celle-ci repose entre autres sur l’efficacité de la communication entre les divers acteurs en jeu. Le système cardiovasculaire est la seule voie de passage qui relie les organes lymphoïdes.

Bien qu’on ne puisse encore en expliquer tous les mécanismes, on sait aujourd’hui qu’il existe d’importantes interactions entre le système immunitaire, le système nerveux et le système endocrinien. Certaines sécrétions des cellules immunitaires sont comparables à des hormones sécrétées par les glandes endocrines, et les organes lymphoïdes possèdent des récepteurs pour des messages nerveux et hormonaux.

Les étapes de la réponse immunitaire

On peut diviser les étapes de la réponse immunitaire en deux :

  • la réponse non spécifique, qui constitue « l’immunité innée » (nommée ainsi parce qu’elle est présente dès la naissance), agit en ne tenant pas compte de la nature du micro-organisme qu’elle combat;
  • la réponse spécifique, qui confère « l’immunité acquise », passe par la reconnaissance de l’agent à attaquer et la mise en mémoire de cet événement.

La réponse immunitaire non spécifique

Les barrières physiques

La peau et les muqueuses sont les premières barrières naturelles auxquelles se buttent les assaillants. La peau est le plus grand organe du corps et offre une protection incroyable contre les infections. En plus de constituer une interface physique entre l’environnement et nos systèmes vitaux, elle offre un milieu hostile aux microbes : sa surface est légèrement acide et plutôt sèche, et elle est couverte de « bonnes » bactéries. Cela explique pourquoi l’hygiène excessive n’est pas nécessairement une bonne chose pour la santé.

La bouche, les yeux, les oreilles, le nez, les voies urinaires et génitales offrent tout de même des voies de passage pour les microbes. Ces voies ont aussi leur système de protection. Par exemple, les réflexes de la toux et de l’éternuement expulsent les micro-organismes des voies respiratoires.

L’inflammation

L’inflammation est la première barrière que rencontrent les micro-organismes pathogènes qui franchissent notre enveloppe corporelle. Tout comme la peau et les muqueuses, ce type de réponse immunitaire agit sans connaître la nature de l’agent qu’il combat. Le but de l’inflammation est d’inactiver les agresseurs et de mettre en oeuvre la réparation des tissus (en cas de lésion). Voici les principales étapes de l’inflammation.

  • La vasodilatation et la plus grande perméabilité des capillaires dans la zone atteinte ont pour effet d’augmenter l’afflux sanguin (responsable de la rougeur) et de permettre l’arrivée des acteurs de l’inflammation.
  • La destruction des pathogènes par les phagocytes : un type de globule blanc qui est capable d’englober des microorganismes pathogènes ou d’autres cellules malades et de les détruire. Il en existe plusieurs types : les monocytes, les neutrophiles, les macrophages et les cellules tueuses naturelles (cellules NK).
  • Le système du complément, qui comprend une vingtaine de protéines qui agissent en cascade et permettent de détruire directement les microbes. Le système du complément peut être activé par les microbes eux-mêmes ou par la réponse immunitaire spécifique (voir ci-dessous).
Les interférons

En cas d’infection virale, les interférons sont des glycoprotéines qui inhibent la multiplication des virus à l’intérieur des cellules. Une fois sécrétés, ils diffusent dans les tissus et stimulent les cellules immunitaires voisines. La présence de toxines microbiennes peut aussi déclencher la production d’interférons.

La réponse immunitaire spécifique

C’est ici qu’interviennent les lymphocytes, un type de globules blancs dont on distingue deux classes : les lymphocytes B et les lymphocytes T.

  • Les lymphocytes B comptent pour environ 10 % des lymphocytes qui circulent dans le sang. Lorsque le système immunitaire rencontre un agent étranger, les lymphocytes B sont stimulés, se multiplient et se mettent à produire des anticorps. Les anticorps sont des protéines qui se fixent sur les protéines étrangères; c’est le point de départ de la destruction du pathogène.
  • Les lymphocytes T représentent plus de 80 % des lymphocytes en circulation. Il existe deux types de lymphocytes T : les cellules T cytotoxiques qui, lorsqu’elles sont activées, détruisent directement les cellules infectées par des virus et les cellules tumorales, et les cellules T facilitatrices, qui contrôlent d’autres aspects de la réponse immunitaire.

La réponse immunitaire spécifique crée l’immunité acquise, celle qui se développe au fil des ans en conséquence des rencontres que notre organisme fait avec des molécules étrangères spécifiques. Ainsi, notre système immunitaire garde en mémoire les bactéries et virus particuliers qu’il a déjà rencontrés afin de rendre la seconde rencontre beaucoup plus efficace et rapide. On estime qu’un adulte a en mémoire de 109 à 1011 protéines étrangères différentes. Ce qui explique que l’on n’attrape pas la varicelle et la mononucléose deux fois, par exemple. Il est intéressant de remarquer que l’effet de la vaccination est de provoquer cette mémoire d’une première rencontre avec un pathogène.



Le système immunitaire : qu'est-ce que c'est?Le système immunitaire est notre meilleur système de défense contre la maladie : il chasse les virus, lutte contre les bactéries, attaque les champignons, tue les parasites ainsi que les cellules tumorales. Le système immunitaire est même un élément essentiel à notre survie sur terre. Invisible à l’oeil nu, il ne peut être identifié à un organe unique, et doit assurer sa présence partout dans le corps, à toute heure du jour et de la nuit. De quoi est-il fait? Comment agit-il? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre.

La fièvre est un autre mécanisme de défense parfois présent dans les premiers stades d’une infection. Son rôle est d’accélérer les réactions immunitaires. À une température un peu plus élevée que la normale, les cellules agissent plus rapidement. De plus, les germes se reproduisent moins rapidement.

 

 

 

 

 

 

 

Le stress est l'ensemble des événements psychologiques (traumatismes, émotion, colère, contrariété, veille, surmenage, dépression etc.), et biologiques (intervention chirurgicale, écarts de température), susceptibles de provoquer dans l'organisme des modifications pouvant occasionner des perturbations plus ou moins graves comme une dépression du système immunitaire.

 

Les chercheurs ont également mis en évidence que des concentrations élevées d'endorphine (morphine naturelle fabriquée par le cerveau) est à l'origine d'une diminution de l'activité de certains types de globules blancs appelés les cellules tueuses naturelles de l'organisme. Enfin, le cortisol qui est une hormone naturelle (cortisone de l'organisme) fabriqué par les glandes surrénaliennes situées au-dessus de chaque rein, mais également l'adrénaline diminuent le potentiel de défense d'une autre variété de globules blancs : les lymphocytes T. En cas de stress, l'hypothalamus libère dans le sang d'un individu une hormone appelée la corticotrophine qui à son tour va activer l'hypophyse qui elle-même active les glandes surrénaliennes, à l'origine de la libération du cortisol (cortisone naturelle). En plus de sécréter (fabriquer) de la corticotrophine il y a libération d'une autre hormone : la bêta-endorphine. Celle-ci va agir comme une substance contre la douleur. Une troisième hormone est également libérée à ce moment-là : la noradrénaline. L'ensemble de ces hormones participe à une réaction de fuite mais également freine la réponse immunitaire. Peu à peu la preuve est faite qu'il existe une relation étroite entre le stress et les pathologies en général. La preuve en a été faite par le résultat obtenu par des femmes qui ont fait face à leur cancer du sein en adoptant une attitude courageuse. Leur durée de vie a été allongée de façon beaucoup plus significative que celle qui acceptent cet état de fait avec passivité. Des chercheurs de l'université de Californie à San Francisco ont montré que des patients avec des mélanomes participants à des groupes de soutien voyaient leur chance de survie considérablement augmentée. Si le taux de cancer et de maladies auto-immunes augmentent avec l'âge ce n'est pas par hasard. En effet, il semble y avoir une relation étroite entre le la baisse du niveau cognitif (« intelligence »), la mémoire et la baisse des capacités du système immunitaire chez une personne âgée.
e système hématopoïétique à l'origine de la fabrication des cellules participant à la défense de l'organisme (système immunitaire) est constitué :
  • Du thymus (organe situé entre le cou et le thorax à l'origine de la formation d'une variété de globules blancs)
  • De la moelle osseuse
  • De la rate
  • Des ganglions
  • L'ensemble de ces constituants possède des relations « neurologiques » avec le système nerveux autonome (auto régulé par lui-même). A première vue il n'existe aucun rapport entre le système immunitaire, à l'origine de la défense de l'organisme contre les agressions extérieures qu'elles soient microbiennes ou autres, et le système nerveux en général. Pourtant des chercheurs américains ont mis en évidence la présence de neurotransmetteurs susceptibles de se fixer sur des cellules immunitaires permettant ainsi à celles-ci ne se multiplier et de détruire plus efficacement les envahisseurs (microbes). Un neurotransmetteur est une substance chimique (appelée également neuromédiateur), fabriquée par l'organisme et permettant aux cellules nerveuses (neurones) de transmettre l'influx nerveux (message), entre elles ou entre un neurone et une autre variété de cellules de l'organisme (muscles, glandes). La glande hypophyse est une glande située à la base du cerveau, (en quelque sorte la glande chef d'orchestre des autres glandes de l'organisme) qui sécrètent une variété d'hormone. Cette glande est elle-même sous les ordres de l'hypothalamus, zone du cerveau permettant de réguler les fonctions automatiques : chaleur, sexualité, faim etc. Des chercheurs ont mis en évidence que certaines hormones sécrétées par la glande hypophyse étaient susceptibleS d'accroître ou d'inhiber la capacité des cellules immunitaires et de lutter contre la maladie. On ne connaît pas avec exactitude la relation qui existe entre les différentes variétés de cellules (immunitaires d'un côté, nerveuses et hormonales de l'autre), il semble qu'un stress un peu trop important soit à l'origine d'une défaillance de notre système immunitaire de défense contre les agressions de toutes sortes. Une variété de globules blancs destinés à participer à la défense de notre organisme contre les microbes, les macrophages, deviennent subitement très paresseux en période de dépression nerveuse entre autres.
   
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